Coin culture

Il faisait un froid glacial, qui prendrais aux tripes n'importe quel mortels s'aventurent hors de son logis. Rien ne bougeait alentour, et le ciel était d'un noir de geais. Une chouette d'une blancheur de neige attéri alors sur le sol, ses grand yeux d'ambre cherchant sa petite cachette. Encore un petit vol plané et elle disparue derrière un pan de mur, par une petite entrée dans une des maison de mortels.

Quelques minutes plus tars, ce fut Lucius qui sortit par la porte de la maison, abillé chaudement, une veste de cachemire noir sur le dos, une écharpe en laine noire et un pantalon de même couleur. Les mortels ne perçurent même pas sa présence, et il eu un sourire moqueur.

Une petite plume s'était accroché à son pull, mais il ne s'en rendis pas compte. Il tenait à la main un livre de poèmes très plaisants. Il s'assis donc sur le bord de pierre d'un des ponts parisiens et se mis à lire, les jambes croisées, sans se préocuper du fait qu'il était sur le bord d'un pont, qu'il faiait froid et qu'un noyé passa juste en dessous de lui, le visage recouvert de vase.

Quelle belle nuit pour une lecture. Surtout quand, comme lui, on prévoyait toujours des vêtements pour s'abiller après la transformation, caché à des points stratégiques dans des maisons de mortels.

Alors que la nuit tombait, Artemis se baladait près des quais de la Seine. Il aimait bien se promener ici car le spectacle des noyés l'amusait car on y reconnaissait des fois une personne qui avait osé vous bousculait s'ense faire pardonner après coup...
Et puis aussi il y avait les bouquinistes et Artemis aimait beaucoup lire, cela l'occupait bien à ses heures perdues, et il y en a quand on a l'éternité devant soi...

Puis alors qu'il marchait, Artemis repéra un homme assis sur le bord de pierre qui lisait. Cet homme était étrange, déjà car pour lire dehors à cette heure il fallait être quelqu'un et puis il semblait ne pas être tout à fait humain, mais les odeurs étaient plutôt faibles par le froid qu'il faisait et Artemis ne put identifier la race de la personne.

*Cela pourrait intéressant de faire connaissance*

Il s'approcha donc et s'adressa à l'homme : "Bonjour monsieur, Artemis Duchien pour vous servir. Que lisez vous là ?"

Lucius leva les yeux vers l'homme qui se trouvait devant lui. Un lycan. Le vampire posa son livre à côté de lui sur le bord de pierre avec précotion, scrutant le regard du lycan. Artémis Duchien. Il en avait déja entendu parler, au détour de quelques conversation vampirique au théatre. Tous les lycans sont connus.

Il pris un air décontracté, les jambes toujours croisées, les mains de chaques côté de son corps.

" Bonsoir cher Artémis Duchien. Je suis Lucius, pour servir également, si les circonstances y sont favoralbles."

Il eu un sourire et repris dans ses mains son livre. C'était des poèmes très anciens, recueillis avec grand soin.

" Ronsard, vous connaissez ? "

Un poète du moyen-âge, plutôt connu, en vérité. Il lui plaisait, pour son ironie et son désespoir de pauvre homme stupide.

*Si les circonstance y sont favorables, je crois que je vois ce qu'il veut dire, il a déjà du entendre des choses à mon sujet, ça ne m'étonnerais pas qu'il connaisse Vladimir Schenker ils ont comme un air... familier. D'ailleurs je devrais peut-être contrôler mes pensées car Vlad semblait avoir un don de télépathie vu qu'il a réussi à m'envoyer une pensée, donc si c'est son cas à lui aussi...*

Puis Lucius lui demanda s'il connaissait Ronsard.

"Oui j'ai déjà lu quelques poèmes de lui, j'aime bien lire pour passer le temps et Dieu -même s'il me semble qu'il n'existe pas- sait que l'on a du temps devant soi lorsque l'on est rentier comme moi."

Le lycan avait des doutes. Lucius lu dans ses pensées avec facilitée. Son sourire en disait long. Ho que oui, il connaissait son nom, et il connaissait schenker. lui le roi de Paris, connaissait tout ce qu'il y avait à connaitre, aussi bien au niveau mortel que surnaturel.

" je suis ravi que vous connaissiez Ronsard. Certaines personnes poussent la stupiditée à un point si inimiganable, que les gens interessants me surprennent toujours."

En effet, depuis la révolution, les gens avaient délaissé la lecture pour la couture de cocarde tricolore. Déplorable. Mais vital, sous ce régime.

Lucius eu un air avenant, et se leva, rangeant son livre dans la poche, les chevex ébourrifés. L'homme en face de lui semblait assez imposant, mais Lucius ne craignait rien ni personne. Il pris donc partit de faire ami-ami, et de gérer les problèmes ensuite.

Le froid se faisait un peu plus distant, laissant place à une douce brise nocturne. La pâleur de Lucius se reflettait grace au rayon de ce croissant de lune blanche. Il éprouvait une grande satisfaction de pouvoir tester un lycan d'aussi près, sans aucune animositée. Rien ne vaux la paix, il le savait bien, et tenait imposer son idée à tout Paris.

"Tout à fait d'accord avec vous, il y a trop de stupidité"

Puis l'homme se leva cheveux ébouriffés, puis il examina Artemis et eu un petit sourire.

*Ce sourire en dit long, il ne me craint pas, c'est donc quelqu'un d'important, et apparemment il ne me veut pas de mal, tant mieux*

Cette idée déclencha bizarrement son tic chez Artemis, remuer sèchement la tête sur la droite.
Puis Artemis pensa qu'une ballade pourrait être sympathique.

"Que diriez-vous de faire une promenade sur les bords de Seine, pour ma part j'aime bien m'y promener"

Lucius accepta d'un bref signe de tête. Une ballade avec un lycan, bin voyons ! Bah oui ! Avec Lucius, rien n'était impossible, surtout si l'on peu faire un pas vers une alliance des clans. La paix était très importante pour Lucius. Non pas pour le côté noble de la chose, qu'il méprisait, mais pour qu'on lui fiche justement la paix. Cela se passe de commentaires.

Ils commençèrent donc à marcher, sur le pont ou était assis Lucius tantôt, pour remonter le long de la seine, noire et brillante.

" Comment se fait-il qu'un homme comme vous se promène dehors à cette heure ci ? "

Lucius ne comptait pas lui dire qu'il l'avait perçé à jour, évidement. Un petit questionnaire, l'air de rien, serai plus approprié, et aurai sans doute plus de tact.

Plus il marchait, plus Lucius se rendis compte que même à cette heure ci, Paris ne dormais jamais vraiment. Des lumières de bars, et autre bouiboui étaient encore pleine de monde, et la douce saveur du sang lui parvenait encore.

Il se retint de toutes attitude prédatrice, cependant, pensant que cela ne ferais que dégénérer la rencontre.

Une fois qu'ils se mirent à marcher, Lucius lui demanda ce qu'il faisait dehors à cette heure.

"Et bien j'aime la fraicheur de la nuit, et il m'arrive souvent d'avoir des problèmes pour m'endormir donc je me promène dehors, et je n'ai pas grand chose à craindre des malfrats, je suis bien armé et sans vouloir me vanter trop fort pour eux"

Tout cela était parfaitement vrai, Artemis n'avait menti que par omission, quelque chose pour lequel il était assez fort, car il n'aimait pas mentir autrement cela lui pesait sur la conscience et il ne le faisait que s'il y était vraiment forcé.
Puis un peu plus tard Artemis retourna la question à Lucius.

*Ainsi je pourrais peut-être en apprendre un peu plus sur sa vraie personnalité*

"Mais si je peux me permettre, que faites vous aussi dehors à cette heure ?"

Lucius tourna vers Artemis un regard amusé. En effet, un frèle jeune homme comme lui, du moin en apparence, semblait être une proie facile. Comme le lycan ne semblait pas encore avoir distingué sa véritable nature, Lucius joua le jeu plus longtemps. Il sortit de sa poche sa longue dague en argent, à la lame si effillée que la lune qu'elle reflétait semblait déchirée de douleur...

" Je suis également bien armé. Et je sais m'en servir, contrairement à certains malfrats."

C'était une affirmation plus que vrai, il fallait l'admettre. Certains voyous vous menaçais, mais pour ce qui était d'avoir le cran et la dextéritée pour se servir de leur arme, il fallait repasser. Cela faisait toujours rire Lucius lorsqu'il en rencontrait, car il s'en faisait un dinné délicieux, et la distraction valait le coup d'oeil.

C'est alors qu'en marchant, il entendirent un cri retentir. Celui d'un enfant qui hurlait à s'en tordre les tripes, dans une petite ruelle sombre et sinueuse en face d'eu. Cette ruelle commençait entre deux grand bâtiment d'habitation et était vraiment étroite.

Lucius lança un regard interrogateur à Artemis. Il avait un peu la flemme d'aller voir, mais en même temps, cela pourrai egayer la rencontre lycan-vampire qui venait de commencer.

A sa question, Lucius lui répondit avec un sourire qu'il était armé - et il sortit une forte belle dague - et qu'il savait se battre contrairement aux bandits, ce avec quoi Artemis était entièrement d'accord. Les bandits étaient loin d'être des maîtres d'armes et ils ne faisaient pour lui qu'un simple petit jeu (même lorsqu'il était "humain").

Puis tout d'un coup un cri enfantin à glacer le sang des mortels rompus le "silence" nocturne parisien. Le cri semblait venir d'une ruelle non loin en face.

Lucius interrogea le lycan du regard.

*Pourquoi pas après tout ? Un peu de bonté de coeur ne ferait pas de mal, et puis des fois que celui d'en haut existe... ça fait toujours une bonne action*

Artemis n'était pas vraiment méchant, il était certes une bête maléfique mais il n'aimait pas l'injustice et quand il pouvait il luttait contre, il avait d'ailleurs pris part à la révolution au côté du peuple avant de voir comment celle-ci avait dégénéré.

"Je serais plutôt partant pour aller l'aider, une bonne action ne fait jamais de mal et puis ça occupe..."

Ils se dirigèrent donc vers la ruelle où ils aperçurent un enfant se faisant agresser par une sombre silhouette.

Le vampire un sourire lorsqu'Artemis lui fit part de ce qu'il voulait faire: Aider la mortelle. Lucius, lui, avait juste envie de boire son sang. Pas très gentleman, certes, mais la loi de la jungle était ce qu'elle était. Mais après tout, si le lycan voulait faire une bonne action, pourquoi l'en empêcher ? Chacun fait ce qu'il peut pour aller au paradis...

Il lui emboita donc le pas, marchant avec lenteur, les mains dans les poches. Il n'était pas vraiment pressé d'aller aider la fillette, et regardait le lycan du coin de l'oeil d'un air méfiant. Et si tout cela n'était qu'une mise en scène pour dissimuler un quelconque piège ? Hum... non... les lycans n'étaient pas assez intelligent pour cela.

Lorsqu'ils arrivèrent devant le lieu de l'agression, une silhouette noire se penchait sur la fillette, comme pour boire son sang. Lucius regarda un peu mieux ce qu'il en était, et il se rendis compte que ce n'était qu'un homme humain avec un couteau à la main. Rien de plus facile, s'en devenait ridicule. La fillette pleurai de toutes les larmes de son corps, et la faim tiraillait le vampire avec de plus en plus d'insistance. Il lança à l'adresse du lycan:

" Si vous voulez vous amuser, je vous laisse choisir. "

Etant alors plus près de la scène de l'agression Artemis vit que ce n'était qu'un homme assez massif armé d'un couteau qui s'amusait avec une pauvre fillette.

Son compagnon lui demanda s'il voulait s'amuser...

*A vrai dire je m'en ferais plutôt un bon roti, mais comme ça en plein public...*

L'homme s'était figé fixant les deux intrus d'un regard interrogateur...

"Eh bien maintenant que nous sommes là, autant s'amuser..." Dit-il

Puis il s'adressa au malfaiteur :

"Sois raisonnable et arrête ça tout de suite... Tu ne penses quand même pas que tu vas réussir à suriner deux hommes armés si facilement"

Le malfrat eut un air choqué puis s'exclama :
"Comment ose tu me tutoyer fiente de rat, comment ose tu tutoyer le grand Tarken ?"

Poussant un cri qui semblait feint, le bandit s'élança vers les deux hommes sa lame brandie devant lui...

Artemis Duchien essaya de raisonner l'agresseur par de vaines paroles pacifistes. Cela fit sourire Lucius. Les gens de nos jours ne pensaient à la paix que pour de déplorables incidents, tandis que les crimes de guerre étaient encore tolérés. L'homme n'écouta d'ailleurs pas Artemis, "Le grand Tarken". Et puis quoi encore ? Le vampire se retint de lui rire ouvertement au visage.

" Le grand Tarken aurait-il l'obligeance de se retirer de notre chemin, dans ce cas ? "

Visiblement pas. Il se jeta sur les deux hommes en poussant un cri de pucelle, son arme en avant. Lucius le saisit alors à la gorge, leste et rapide, ne laissant pas le temps à Artemis de bouger. L'homme se débattait en vain, lâchant son arme sous la poigne du vampire.

Lucius s'approcha alors de son oreille et lui dit d'une voix moqueuse:

" Le grand Tarken aurait du rester chez sa mère cette nuit. "

Il le mordit alors dans le cou, enlaçant Tarken dans ses bras à la manière d'un enfant. Tout en le vidant de son sang, il lança à Artemis un regard amusé.
Il lâcha soudain sa victime, qui tomba aux pieds d'Artemis dans un bruit sourd. Il était encore en vie, poussant quelques cris désespérés. Lucius ne lui avait bu qu'un litre de sang, environ, et l'homme avait encore de quoi survivre.

Le vampire s'épousseta les mains sur sa redingote, et fit un pas de côté, comme pour laisser au loup-garou le champ libre.

" Mon cher, je vous le laisse. Je ne voudrais point jouer mon égoïste. "

Pendant ce temps là, la fillette était restée au milieu de la rue, observant la scène d'un air effrayé. Lucius tourna vers elle un regard affamé, et lui fit un sourire à glacer le sang.

Lors de l'ultime assaut de Tarken, le vampire avait révélé sa véritable nature, et avait bien fait comprendre qu'il connaissait bien celle d'Artemis puisqu'il lui avait proposé un repas instantané...

*Maintenant toutes les cartes sont sur la table, il est vampire et il sait qui je suis ou plutôt ce que je suis...*

"Non merci je n'aime pas me goinfrer en société, et puis je pense que cette fillette en a assez vu ce soir, et je n'aime pas faire de mal inutile, mon repas peut attendre je le ferais plus tard"

*Je ne sais pas comment va se terminer cette affaire, je n'ai aucune idée sur le niveau en combat de ce vampire si jamais nous devions nous affronter malgré ces discours sur la paix, donc on va essayer d'empêcher ça*

Artemis se tourna alors vers la gamine:

"Bon fillette où habites-tu ?"