la boutique d'apothicaire "L'ABSINTHION"

Nombre de messages : 19 Age : 33 Race : vampire Date d'inscription : 14/06/2007

Le Soleil venait de se coucher qu' Eva s'apprétait à ouvrir sa boutique.
Elle descendit l'escalier qui menait à l'étage ou elle vivait.
Elle tira les rideaux noirs qui recouvraient durant la journée les vitres des fenêtres.Eva regarda son reflet dans le miroir faisant face à l'entrée de sa boutique.
Elle eut un petit sourire car à quoi pouvait bien lui servir un tel objet puisque depuis bien des années son corps avait cessé de changer pour garder cette apparence innocente et fragile de ses 17 ans.
Eva tressa avec soin sa chevelure arrangea le corsage bleu nuit de sa robe et défroissa sa jupe à volant noire.Elle resta quelques secondes à contempler le reflet de ses yeux dans le miroir puis elle se mit au travail.
La boutique paraissait petite les multiples étagères peuplant la boutique en étaient responsables.
Il y avait des centaines si ce ne sont pas des milliers de fioles et bouteilles contenant diverses choses plus ou moins curieuse cela allait du simple baume cicatrisant au poison le plus foudroyant.
En ces temps obsurs d'après-révolution les gens ne faisant plus vraiment confiance certains n'hésitaient pas à se procurer des fioles de poison Eva n'avait pas de remords à ce sujet elle ne faisait que vendre ses créations comme un chapelier vendrait ses chapeaux.
Eva alla derrière le comptoir et prit un énorme cahier.
Elle se mit à penser à voix haute:
"Il me faudrait un apprenti..."
En effet Eva détestait faire l'inventaire c'est pourquoi elle songeait à engager quelqu'un pour l'aider.
Tandis qu'elle venait de finir de compter les mandragores se trouvant dans l'arrière boutique elle fut interrompue par l'arrivée de quelqu'un.

Et ce quelqu'un, c'était Marion. Après une longue journée de travail, il s'était arrêté pour lire le livre que lui avait prêté Vladimir la nuit précédente, et s'était rendu compte qu'il lui manquait quelques ingrédients pur la réalisation de son bâton de Sorcier.
Aussi, comme il avait remarqué qu'une boutique d'Apothicaire avait ouvert non loin de sa Librairie, il avait choisit d'y faire un tour, histoire de se refaire un stock.

Quelque peu étonné que la boutique n'ouvre qu'à la nuit tombée, Marion observait néanmoins avec circonspection les étagères propres et bien rangées. S'approchant du comptoir, il distingua dans l'arrière boutique une jeune fille aux longs cheveux noirs qui semblait faire l'inventaire.

Le libraire s'approcha et sonna avec un sourire, remarquant au passage un bocal de Racines de Tanis sur une des étagères, flanqué de petits sachets portant une inscription trop petite pour qu'il puisse la lire.

Marion attendit donc patiemment qu'on vienne s'occuper de lui.

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Eva ferma brusquement son énorme cahier qu'elle laissa sans la moindre délicatesse tomber sur le comptoir qui n'était guère propre l'impact du lourd cahier sur le comptoir souleva un petit nuage de poussière.
Elle s'approcha du jeune homme qui venait de l'interrompre en plein inventaire se risquait de provoquer chez elle un élan d'antipathie caché sous un air faussement sympathique que lui devait sa condition de commerçante.

*Il a vraiment l'air de croire que je n'ai que ça à faire...*

Elle s'avança vers le jeune homme et lui adressa la parole de sa voix douce et à la fois glaciale.Dès le premier regard qu'elle échangea avec le jeune homme elle vit qu'il ne s'agissait pas d'un vampire.

"Bonsoir monsieur comme vous avez du le remarquer je suis en plein inventaire mais je me ferais un plaisir de vous aider."

dit-elle avec un petit rictus narquois trompant son sourire étincelant.

"J'ai en magasin toute sortes de potions,d'onguents,et d'ingrédients qui pourront certainement répondre à vos attentes."

rétorqua-t-elle en ouvrant un autre cahier encore plus gros qu'elle venait de prendre dans un tiroir.
Eva resta immobile derrière son comptoir en attendant que son potentiel client daigne faire son choix avant qu'elle n'ait atteinte les 300 ans.

Marion tiqua lorsqu'Eva s'adressa à lui. On sentait clairement le reproche sous-entendu par sa phrase... Le Sorcier se contenta de sourire sans faire de commentaire, triturant un fil qui dépassait de la manche de son caban.

Lorsqu'Eva lui vanta les mérites de ses potions et autres onguents, Marion réprima un sourire. Il se fichait éperdument de ses potions: il pouvait bien se les préparer lui-même... Il tira de sa poche une liste d'ingrédients, notés d'une écriture serrée, et s'apprêta à passer commande.

"Bonjour, dit-il poliment, Je désirerais vous acheter quelques ingrédients et vous en commander d'autres..."

Et Marion commanda.

Il lui fallait de la Racine de Tanis, trois bocaux de racine de mandragore, une douzaine d'ailes de chauve souris, trois fioles de vitriol, deux pieds de cigüe...

"Et pour finir, cent grammes de poudre de Saphir."

Bien sûr, ce n'était pas la une liste exhaustive de ce dont il avait besoin, mais les crapauds déssechés ne se trouvaient pas dans le commerce...
Le jeune libraire assortis sa commande d'un sourire légèrement crispé: la poudre de Saphir ce n'était pas donné...

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Comme à son étrange habitude Eva sortie un petit papier d'un tiroir et griffona dessus le prix à payer.Eva avait pris l'habitude d'écrire le prix à payer sur de petits papiers cela lui évitait de devoir discuter du prix car elle avait eue une altercation récemment avec un client quelque peu mécontent du montant à payer qu'Eva due d'ailleurs jeter hors de sa boutique à coup de bottes car il avait entreprit de voler de la marchandise.
Elle s'empressa d'aller chercher les divers produits puis les posa sur le comptoir resta quelques secondes immobiles et reprit la parole.

"De la poudre de Saphir...je ne sais pas si j'en ai encore."dit-elle d'un air songeur.
Elle se mit à faire les cents pas puis elle se dirigea vers l'arrière boutique et revint avec la fameuse "poudre de Saphir".
Quand elle revint elle avait son habituelle expression froide et indifférente.

"C'est mon dernier sachet mais ce ne sera pas donné."

rétorqua-t-elle froidement en rectifiant le montant à payer sur le petit papier qu'elle tendît à son client.

Là, qu'est- ce que je disais? Rien qu'avec l'ajoût de la poudre de saphir, la facture avait presque triplé. Bon, d'accord, la racine de Tanis et de Mandragore c'était difficile à trouver aussi... Mais les Saphirs...

Marion fit une grimace presque désespérée en voyant le montant inscrit sur la feuille que lui tendait le jeune apothicaire, puis tira sa bourse de sa poche. Décidément, être sorcier ce n'était pas donné...

Il fit tomber les pièces une à une, l'or tintant fortement contre le comptoir de bois. C'était un bruit aigu et désagréable, et pas seulement du fait de sa signification. Mentalement, le libraire comptait soigneusement la somme déposée -fallait pas en mettre trop par mégarde, hein...

"Deux cent quatorze, et deux cent quinze pièces d'or. Le compte y est..."

Il soupira et rassembla les ingrédients épars sur la surface de bois pour les glisser dans sa besace. Décidément, il n'aimait pas devoir acheter des poudres précieuses...

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Eva prit avec délicatesse les pièces et les rangea dans un tiroir qu'elle referma à clé.
Puis elle esquissa un petit sourire poli au jeune homme.
Un peu de politesse et de savoir vivre ne fait pas de mal quand on veut garder le peu de clientèle que l'on possède.

"Je vais peut-être vous sembler quelque peu indiscrète en vous demandant comment avez vous eu connaissance de l'existence de ma boutique qui n'est en effet pas très fréquentée étant donné l'heure à laquelle elle est ouverte."

*On dirait presque que je suis aimable.*

La jeune femme ou plutôt la jeune fille n'aimait pas discuter avec ses clients mais être muette comme une tombe ne l'aiderait surement à faire plus de bénéfices l'heure tardive à laquelle ouvrait la boutique y était d'ailleurs pour quelquechose.
Evale savait et par amour de l'argent elle s'abaissait même à être plus aimable.

[Désolée, j'ai pas d'inspi alors c'est pas terrible...]

Pour la première fois depuis son entrée dans la boutique, Marion remarqua un sourire se former sur les lèvres de la jeune femme qui l'avait acceuillit. Ceci dit, vu la somme qu'il venait de lui payer, c'était la moindre des choses: un peu de respect pour les clients, tout de même...

Puis, l'Apothicaire interrogea Marion sur la manière dont il avait connu cette boutique.

"Je tiens la Librairie plus loin dans la rue. Expliqua-t-il. En rentrant tard chez moi, j'ai remarqué que votre boutique ouvrait la nuit..."

Quelque chose sonnait faux, dans cette amabilité nouvelle. Probablement qu'elle était forcée... Marion eut envie de sourire. C'était presque comique de voir à quel point les gens changeaient par amour de l'argent... Mais comme cette Apothicaire était la seule dans les environs et qu'ils étaient appelés à traiter régulièrement ensemble, le libraire fit comme s'il n'avait rien remarqué.

[Rectification: C'est carrément nul ><]

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[excuse moi pour mon retard j'étais en manque d'inspiration -_-']

Il était vrai qu'Eva n'appréciait et ne respectait que peu de choses et peu de personnes en ce monde et les livres faisaient partis de ce petit nombre de choses qu'elle appréciait.
Eva était heureuse qu'une librairie soit ouverte près de chez elle pour réaction elle se contenta de sourire d'un air gêné.
Cette gêne était occasionnée par la question qu'elle s'apprêtait à lui poser.
Etant vampire Eva ne pouvait pas se mouvoir à sa guise à l'extérieur durant la journée bien qu'il lui sembla que poser cette question risquait d'éveiller la curiosité de son client elle prit le risque de la lui poser:

"Je suis enchantée de savoir qu'il existe une librairie non loin de chez moi.Est-elle ouverte seulement durant la journée?"

dit-elle tout en fixant le jeune homme d'un air interrogateur.

Elle ne le laissa pas répondre et reprit la parole:

"Puisque nous serions sûrement amenés à nous revoir me présenter serais la moindre des choses je suis Eva Lain."

[C'est pas si nul que ça ^^]

[Désolée, je passe pas beaucoup ici en ce moment ><]

Dire que Marion fut surpsis par la question de l'apothicaire serait une euphémisme. Lentement, il la détailla de nouveau de la tête aux pieds, comme s'il venait seulement de la remarquer. Il fallait dire, à sa décharge, qu'il était assez inhabituel de s'entendre demander si sa boutique était ouverte la nuit...

"Non, ma boutique n'ouvre pas ses portes la nuit. Sauf en hiver bien sûr, mais ce n'est pas de mon fait, ce sont les horaires qui le veulent..."

Puis, la jeune femme se présenta, et Marion fit de même.

"Je me nomme Marion Duschenet. Enchanté. Il eut un sourire poli et serra la main à Eva . Vous avez un très joli prénom. J'ai une cousine qui porte le même."

Marion s'abstint de préciser qu'il haïssait la cousine en question depuis que cette dernière avait glissé une vipère dans son lit lorsqu'il avait neuf ans: ce n'était pas le genre de confidence adéquate pour démarrer une relation de bon voisinage....

En plus, la cousine Eva était laide et mauvaise, alors que l'apothicaire était plutôt jolie et, si elle n'avait pas l'air sincèrement gentile, au moins savait-elle jouer la comédie...

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La curiosité naturelle d'Eva la poussa à questionner le dénommé Marion sur sa cousine qui était apparement affublée du même patronyme.
"Et comment est-elle cette "Eva"?"
dit-elle en souriant d'un air malicieux.

Avant même qu'il ne lui réponde Eva prit son manteau rouge en velours qui était accroché à un porte-manteau elle l'attacha soigneusement.Elle détacha ses cheveux prit la clé de sa maison qui faisait aussi office de boutique et se tourna vers le jeune homme.

"Cela vous dérangerait-il de me faire visiter votre boutique?
En en parlant vous avez égayée ma curiosité."

'Et comment est-elle cette "Eva"?'

Marion hésita. Comme on l'a dit plus haut, la cousine en question n'était pas franchement le genre de personne que l'on espérait rencontrer... Enfin, puisqu'on lui demandait d'en parler, hein...

"Très laide. Répondit-il avec une Grimace. Et en plus c'est une vraie peste. Vraiment horrible."

Il ne pris pas la peine de préciser qu'Eva (sa cousine) était certainement la personne qu'il détestait le plus au monde. Si l' Apothicaire ne l'avait pas deviné, alors tant pis pour elle.

D'ailleurs, en parlant de l'Apothicaire, elle avait saisit un manteau rouge (rouge, non mais pon a pas idée de faire des manteaux pareils) et l'avait passé, prête à sortir.

'Cela vous dérangerait-il de me faire visiter votre boutique? En en parlant vous avez égayée ma curiosité.'

"Si cela peut vous faire plaisir."

Et il tendit galamment son bras à la jeune femme, pour l'entrainer à sa suite à travers la rue.

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