Sacrée rencontre

Par une froide journée d'hiver, alors que le soleil venait de disparaitre à l'horizon, Une jeune femme aussi rousse que le soleil et à la peau aussi blanche que de l'albatre se dirigeait vers le sacré-coeur, imposante basilique. Elle gravissait lentement les hauts escaliers de pierre érigés à flan de colline pour y arriver, sa longue robe de satin noir trainant derrière elle, le saphir ornant le col dur de son vêtement sintillant au milieu de l'obscuritée grandissante. Elle tenait à la main une ombrelle de dentelle, qu'elle tenait toujours au dessus de sa tête, comme le veux l'étiquette, jusqu'a qu'il n'y ai plus de soleil.

Les talons de ses chaussures vernies claquait sur la pierre, le fin bruissement de sa robe flottant dans l'air du soir. Elle était très droite, et ses yeux bleu scrutaient les alentours avec plaisir. Ses longs cheveux roux cascadaient sur ses épaules.

Une fois arrivée devant le sacré-coeur, elle referma son ombrelle, respirant avec plaisir l'odeur de l'herbe fraiche et des bougies qui brûlaient à l'intérieur.

Soudain, elle senti derrière elle une présence. Elle se retourna alors, avec un sourire mystérieux.

" Bonsoir ma beautée."

Lucius était adossé à un chêne, qui avait poussé en face du sacré coeur depuis des siècle. Les cheveux du vampire lui debaient négligement sur le visage, ce qui lui donnait un air sauvage qu'il n'avait guerre l'habitude d'avoir, et il portait un costume noir neuf, mais pas chic. Simple et séduisant.

Revoir Zelda était pour lui le comble du bonheur. Elle lui avait tant manquée, sans qu'il n'osa le dire à personne. Il s'approcha d'elle, toujours avec lenteur, et sans dépasser la limite qu'ils se fixait mutuellement qui signifiait qu'il restait toujours à quelques mètre de distance lorsqu'ils étaient seuls. Règles tacite néamoin observée, tout comme leur language retenu et leur oeillades amusées.

" Comment vas-tu depuis le début de la révolution ?"

Ils s'étaient en effet revus au tout début de ce massacre, pour prendre un verre. Suite à cela, Lucius avait disparu dans la nature des mortels pour rêgler ses petites affaires, et elle avait fait de même.

Il mourrai d'envie de la prendre dans ses bras pour lui dire qu'elle comptait pour lui, après tout ce qu'ils avaient vécu depuis qu'ils se connaissais, mais c'est une chose qu'i l ne ferai évidement jamais, suite à leur règle citée plut tôt. Le débordement d'émotions ? Jamais !

Il lui souri tristement, le ciel devenant peu à peu noir, et le seuil du Sacré coeur s'illuminant d'une douce lueur de bougies.

Zelda eu ce regard triste et nostaligique qu'il lui arrivait souvent d'avoir lorsqu'elle croisait Lucius. Il était un peu comme son âme soeur, sans être proche d'elle comme ce genre de personne devrais. Ce vampire, elle ne l'avait pas revu depuis la révolution. Elle même était partie en Australie, pour explorer les régions inconnues des mortels civilisés, au milieu de la jungle, ou vivait un peuple de canibales fascinants.

Elle le regarda dans les yeux, et lui souri.

" Je vais on ne peut mieu, mon tendre Lucius..."

Elle s'appuya sur sa longue ombrelle, dont le bout touchait le sol sans se baisser. Un petit vent se leva, faisant bruisser sa robe. Elle posa une de ses mains gantée de dentelle noire sur son corset de couleur vert émeraude, comme une mimique de femme de bonne famille. Ses lèvres vermeilles sintillaient à la lueur des bougies qui provenait de l'intérieur de la basilique, et la brise s'engoufrait par les portes ouvertes, faisant vasciller la douce lueur.

Elle s'avança vers les portes, puis s'arrêta au milieu des escalier en tendant une main vers Lucius.

" Désires-tu me faire visiter ? "

Le vampire eu un sourire. Comme d'habitude chaques fois qu'il la voyait, il était charmé. Si gracieuse, si douce... Ha ! belle Zelda...

Il monta les quelques marches qui les séparaient et lui tendis le bras, comme le font tout les gentlemans. Il lui jeta un regard amusé puis la guida à l'interieur, à petit pas mesurés.

Ils admirèrent tout deux la beautée de l'endroit, leurs visages illuminés par les millier de bougies qui brulaient lentement autour d'eux. Lucius se mis alors à parler, sans se soucier de baisser la voix.

" Alors... Tes voyages ? Racontes moi tout."

Chacuns leur tour ils allaient se raconter leur préripétie depuis leur dernier rendez-vous, et il la racompagnerai chez elle. Leur soirées se passaient toujours ainsi et Lucius ne s'en lasserai jamais. Ils continuèrent donc de marcher, Lucius écoutant attentivement le réçit de sa muse, hochant la tête à l'occasion.

Une fois entrés dans la basilique, Lucius repris ses habitudes de sans-gène, parlant fort, de sa voix si suave. Zelda le connaissait presque aussi bien qu'Arman, à présent, et c'était un plaisir pour elle de le revoir. Ses talons claqyaient sur le carrelage précieux de l'endroit, et leur respiration se réverbérait sur les murs épais. De son regard glacé, elle scruta un instant l'endroit, puis répondit à la question du vampire avec un sourire.

" Ho ! mon cher... j'ai voyagé en Australie, observant le monde des indigènes pendant plusieurs années. Ce fut passionnant, mais je n'était pas revenue à la civilisation avant aujourd'hui. "

Les sourires qu'ils échangeaient étaient si éloquants, Lucius la comprenait parfaitement, chacun de leur geste était semblable à celui l'autre, et ils continuaient de deviser sans se soucier de faire ou non du bruit dans l'endroit désert.

" Et toi ? Qu'as-tu fais depuis toutes ces années ? Armant est-il toujours aussi insupportable ? "

Elle eu un petit rire. En effet, elle et Armant s'était autrefois battu corps et âme pour obtenir l'amour de Lucius, aucun d'eux n'y parvenant réellement. Une puissante amertume demeurait néanmoins.