2. Visite Nocturne...

Il faisait froid cette nuit là. Pourtant, il n'y avait pas longtemps que le soleil était couché, mais en sortant de l'Absinthion, Marion avait eut l'impression de pénétrer dans un mur de neige sèche. Ce fut donc emmitouflé dans sa cape qu'il traversa la petite portion de rue qui le séparait de sa boutique.

Tirant une grosse clef d'argent un peu rouillée de sous sa chemise, il ouvrit la porte qui grinça horriblement.

*Note pour plus tard: graisser les gond de la porte.*

Un tintement de clochette accompagna toutefois ce grincement et, Marion sourit. Il avait toujours aimé le son des clochettes.

La boutique était plongée dans l'obscurité, qui donnait aux étagères couvertes de livres de faux airs de colonnes de temples. Les comptoir, sur la droite, masquait l'entrée de la réserve.
Il y avait au moins mille livres, dans cette petite Librairie. De toute tailles, de toutes valeurs et de tout prix.
On y trouvait également de tout les genres: des Contes de Charles Perrault, jusqu'aux Fables de Jean de la Fontaine, en passant par divers traités de Platon et Socrate.
De l'arrière boutique jouxtant la réserve montait une odeur de colle et d'encre fraiche: c'était la que Marion réparait les livres qu'on confiait à ses bons soins.
De l'arrière boutique, justement, on pouvait accéder à un escalier plutôt étroit, qui menait à l'étage et, par conséquent, aux appartements de Marion.

Le jeune Libraire fouilla sous le comptoir et alluma une lampe sourde, qu'il posa sur le comptoir. Il posa sa cape sur un portemanteau qui trônait là, puis se retourna vers son invitée:

"Bienvenue au Trèfles à Quatre Pages!"

Fier de lui, Marion? Oui, quand même un peu!

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Lorsqu'ils arrivèrent à la librairie le jeune propriétaire plein d'entrain souhaita la bienvenue à Eva qui se contenta pour toute réponse d'esquisser un sourire.

Elle enleva soigneusement son manteau et le plia le gardant plié sur son bras.
Eva aimait les livres et en plus de cela ce lieu lui semblait familier à vrai dire cette boutique lui rappelait étrangement l'auberge-apothicaire que tenait ses parents il y a fort longtemps.

Il lui arrivait parfois d'être prise d'une envie de retourner dans son pays natal l'Allemagne.
Elle fit les cents pas tout en passant un doigt le long d'une sorte de petit comptoir non par souci d'ennui mais par osession de la propreté.

Elle regarda son doigt et n'y vit pas même un grain de poussière.
Eva tourna la tête vers Marion.

"Je vois que vous entretenez particulièrement votre mobilier."dit-elle en souriant d'un air détaché.

Eva était une maniaque de la propreté depuis qu'elle était une vampire elle avait pris l'habitude de nettoyer avec minutie sa demeure et ce qu'elle contenait,elle prenait d'ailleurs un bain après chaque "repas".
Elle détestait voir sur sa peau diaphane la moindre petite goutte de sang ainsi que sur ses précieux vêtements.

*Un humain sachant aussi bien entretenir sa demeure c'est rare...*

Marion observa tranquillement Eva tandis qu'elle faisait une petite "inspection" des lieu. Il fut, soyons honnêtes, assez satisfait de voir qu'elle semblait apprécier ce qu'elle trouvait dans la boutique. après tout, il avait mis tout son coeur à l'ouvrage lorsqu'il l'avait installée!

'Je vois que vous entretenez particulièrement votre mobilier.'

"Oui, c'est une habitude que m'ont transmit mes parents."

Pas par amour du propre ou par maniaquerie, non... mais simplement parce qu'une boutique sale ça fait fuir les clients. Et puis une boutique de tapis mal entretenue devient vite irrespirable.

"Alors dites moi, quel genre de livre désirez-vous consulter?"

[Nyooooh... Très court, mais j'ai pas d'inspi, disouli ><]

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Eva fit les cents pas dans quelques rayonnages avant de répondre au jeune homme.
Elle commençait à être tenaillée par la faim ce qui ne présageait rien de bon dans ces moments là Eva devenait encore plus froide et irritable que d'habitude.

"...J'éprouve un intérêt tout particulier pour les romans et les recueils de poèmes."

dit-elle en remettant son manteau.

*M'éterniser à discuter avec lui alors que je n'ai pas encore satisfait mon appétit est une grosse erreur...*

Elle s'approcha du jeune homme lui sourit et reprit la conversation:

"Veuillez m'excusez mais je devais aller dîner en ville avec de vieilles connaissances si je leur faisaient faux bons en restant ici plus longtemps cela aurait de fâcheuses conséquences."

*Que dire de plus...*

Malgrès la faim la tenaillant Eva attendit une réponse de la part du jeune libraire.

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