La brasserie de la rue du moulin des champs

Après leur rencontre, Jean-Richard et Artemis se dirigèrent dans la brasserie rue du moulin des champs, l'air y était étouffant à cause du nombre d'humains qui s'y trouvaient. Artemis et jean-Richard s'approchèrent donc du comptoir où il demandèrent deux bières sans faux cols qui arrivèrent deux minutes plus tard.
Artemis demanda alors :

"Je vais peut-être vous sembler indiscret mais puis-je savoir pourquoi vous avez passé la nuit dans un carton ? Car votre nom laisse croire que vous n'êtes pas des plus pauvres. Ou cela serait-il dû à une certaine chose mal maîtrisée ?"

En disant cela Artemis fit un grand sourire dévoilant ses dents bien plus pointues que la moyenne.

Jean Richard but une longue gorgée de sa chope. Il regarda autour de lui. La brasserie regorgeait de clients de toutes sortes, y compris des clients pas très humains. Le bruit qui y régnait donnait une ambiance assez festive, et certains clients, probablement des habitués, chantaient des chansons paillardes à tue tête ou dégobillaient sur le comptoir.

*J'aurais peut-être du choisir moi même l'endroit...*

A la question que lui posa Artemis, Jean-Richard lui répondit évasivement :

"Il devient dur de se nourir sans dommages de nos jours, la milice fair régner la terreur dans les rues depuis les évènements qui ont surgis lors de la révolution."

Jean-Richard posa sa canne (en chêne véri... PAF ! Aïeuuh...) près du comptoir et demanda d'un air sérieux à Artemis :

"Dites moi, ça vous dirait de vous allier à moi ? Une sorte de pacte qui nous obligerai à nous entraider en cas de besoin, ce qui serait très utile en ce moment, avec toutes ces guerres inter-espèces. De plus, nous pourrions chasser ensemble, trouver des humains proies appétissantes et sans défense est tellement difficile, de nos jours..."

A la réponse de Jean-Richard, Artemis ne sut trop si celui-ci avait compris ce qu'il avait insinué, mais lorsque celui commença à parler d'une alliance pour trouver des humains proies Artemis compris que celui-ci avait parfaitement tout compris

*Bien, je ne me suis pas trompé il est bien des notre et il sait que moi aussi, de plus il a bien compris où je voulais en venir puisqu'il me propose une alliance, voilà donc un allié de plus*

"Et bien oui cela me plairait volontiers de m'allier, un allié de plus ne me manquerais pas dans les temps qui courent et puis en fait..."

Mais Artemis n'eut pas le temps de finir, car alors qu'un poivrot s'effondrait, la porte de la taverne s'ouvrit et trois gardes de la milice avec leur capitaine entrèrent.

"Nous savons que deux lycans se trouvent dans cette salle veuillez vous démasquer tout de suite avant que nous ne devions user de la force"

*Mince quelqu'un nous as repéré et a du aller nous dénoncer, maintenant il va falloir trouver un moyen de se sortir de cette nouvelle embrouille*

"Eh bien je pense qu'il va bientôt falloir faire marcher notre alliance" dit-il à Jean-Richard.
Et il enfila discretement ses gants à lames qu'il cacha sous les pans de son manteau

*Et c'est reparti...*

Jean-Richard ne se transforma d'abord pas. Autant garder cet atout pour plus tard. Il se laissa traîner dehors en tentant de s'enfuir, pour laisser le temps à Artemis de partir de la brasserie. Les hommes de la milice commencèrent à le battre avec leurs matraques en bois. Jean-Richard, tous sens éveillés, réfléchissait à un moyen de s'en sortir.

[HJ : suite dans les quartiers populaires]

Après l'entrée des gardes Jean-Richard tenta de s'enfuir discrètement mais cela ne plut pas aux gardes qui commencèrent à le frapper.
Alors Artemis courut sur eux et en frappa un en plein ventre pour faire diversion puis il cria à Jean-Richard de le suivre.
Il se mit donc à courir sans trop se préoccuper de ce qui ce passait il ne voyait que les gardes arrivant d'un peu partout.


*Je vais peut-être devoir me transformer, je ferais mieux de penser à cacher mes gants pour ne pas les perdre, ça m'embêterait d'avoir a en racheter, c'est bien cher*

Il passa donc devant un lieu qu'il connaissait bien et ou il savait qu'il pourrait trouver une cachette sûre pour ses gants, il les y déposa puis entendant des sifflets quelques gardes il reprit la fuite mais Jean-Richard ne semblait pas le suivre.

[ok]